C’est la star médiatique de ce début d’année alors que son premier album n’est toujours pas sorti dans le commerce. Prévu pour le 30 janvier dans les bacs (et en téléchargement sur Internet), Born To Die, bénéficie d’un buzz savamment mis en place depuis plusieurs mois. Car Lana Del Rey, malgré son style rétro, est terriblement dans l’air du temps. Le coup de pub est réussi mais est-ce que ça en valait réellement la peine ?
Lana Del Rey : la story
Il faut d’abord savoir que Lana Del Rey, ou plutôt Elizabeth Grant, ne sort pas de nul part. Elle est la fille de Rob Grant, un homme d’affaires spécialisé dans la gestion des noms de domaine sur le Net, ce qui peut toujours aider. Son nom de scène, combinaison du prénom de Lana Turner (pour le côté actrice, sexe-symbole, glamour et scandale) et de la Chevrolet Del Rey (pour la nostalgie et l’imagerie des années 50) résume à lui seul le côté rétro-chic de la jeune artiste.
Elle enregistre en 2009 sous le nom de Lizzy Grant un premier maxi, Kill Bill, sans succès. Deux ans et une nouvelle paire de lèvres plus tard, elle fait le buzz sur Internet avec un titre extraordinairement bien produit, Video Games. Encensé par la critique et véritable carton sur YouTube, ce titre est le premier extrait d’un album à paraitre fin janvier. Petit à petit les chansons fuitent et le buzz grandit. Deuxième extrait officiel, Born To Die (également titre de l’album) confirme le caractère mélancolique et léché des productions de la miss. Musicalement ça me fait surtout penser à une musique de film, assez planante, mélange de pop, de jazz et de trip-hop.
Personnellement, j’aime beaucoup. J’attends bien évidemment de découvrir l’album pour être définitivement conquis ou pour rester sur ma faim. Au final, Lana Del Rey n’est sans doute ni la nouvelle star ni une arnaque, mais bel et bien mon gros coup de cœur de ce début d’année.
